Dans un monde où le fait maison prend de plus en plus de valeur, fabriquer son propre collagène peut être une aventure enrichissante et utile. Notre guide pas à pas vous montrera comment fabriquer vous-même du collagène de manière simple et naturelle. Vous pourrez ainsi l’intégrer à vos recettes de cuisine ou l’utiliser dans vos soins de la peau.
Sommaire :
Conseil n° 1 : fabriquer du collagène avec du bouillon d’os
Le collagène est abondant dans les produits animaux, notamment les os. Après un repas à base de viande, conservez les os pour en faire un bouillon riche en collagène.
Après un repas à base de poulet, conservez soigneusement les os, les ligaments et les parties non consommées. Mettez-les dans une grande casserole, couvrez d’eau et ajoutez une cuillère à café de sel.
Portez le tout à ébullition, puis laissez cuire à feu doux pendant environ cinq heures. Plus la cuisson est longue, plus le collagène sera extrait.
Une fois la cuisson terminée, passez le bouillon au tamis pour ne garder que le liquide. Votre collagène est maintenant prêt à être consommé ou conservé. Il se solidifiera en gelée au réfrigérateur, mais redeviendra liquide lorsqu’il sera réchauffé.
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Conseil n° 2 : utiliser de la poudre de coquille d’œuf
Ne jetez pas vos coquilles d’œuf : elles sont une source précieuse de collagène et d’autres nutriments.
Les œufs sont extrêmement nutritifs, qu’il s’agisse du blanc ou du jaune. Mais saviez-vous que la coquille et la membrane qui y est attachée sont également bénéfiques ? La membrane contient entre 33 et 38 % de collagène. Elle contient aussi de grandes quantités d’acide hyaluronique, de glucosamine, de chondroïtine et d’élastine. Par ailleurs, de nombreux acides aminés essentiels sont aussi présents dans l’œuf. La coquille est riche en calcium.
Pour éviter tout risque de salmonellose, veillez à faire bouillir les coquilles pendant au moins 10 minutes. Une fois sèches, elles sont réduites en poudre fine. Conservez cette poudre dans un bocal en verre et utilisez-la en saupoudrant une demi-cuillère à café de cette préparation sur vos plats.
Conseil n° 3 : faire un masque au collagène maison
Pour un apport externe de collagène, essayez de faire des masques à partir de sources naturelles de collagène.
Un excellent choix est un masque à base de poudre de coquille d’œuf. Mélangez une cuillère à café de cette poudre à un blanc d’œuf battu en neige. Étalez ce mélange sur votre visage et laissez-le agir pendant 10 à 15 minutes avant de le laver. Le blanc d’œuf permet également de tonifier la peau grâce à ses propriétés astringentes. Il minimise les pores et raffermit les peaux vieillissantes. Une belle opportunité de soin à ne pas manquer.

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Conseil n°4 : adoptez une alimentation propice à la production de collagène
Pour assurer une synthèse optimale et naturelle du collagène, optez pour une alimentation riche en :
- Vitamines et minéraux : les carences peuvent affecter la production de collagène. Assurez-vous d’inclure abondamment de la vitamine C et du zinc, essentiels dans la synthèse du collagène, ainsi que de la vitamine E, un antioxydant puissant.
- Protéines : elles fournissent les acides aminés nécessaires à la fabrication du collagène.

Solution pratique : les suppléments de collagène
Bien que les conseils précédents soient utiles, ils ne représentent pas la méthode la plus directe pour un apport de collagène efficacement absorbé par l’organisme. De plus, ils peuvent être chronophages et comporter un risque de contamination par la salmonelle. Pour garantir une efficacité, sécurité et simplicité maximales, nous recommandons plutôt l’usage de suppléments de peptides de collagène hydrolysés (origine marine ou bovine).
Qu’est-ce que le collagène et quels sont ses bienfaits ?
Le collagène est la protéine la plus répandue dans l’organisme humain, constituant plus de 30 % de la totalité des protéines corporelles. Il joue un rôle crucial dans la structure des différents tissus tels que :
- la peau,
- les os,
- les tendons,
- les muscles,
- les articulations,
- les cheveux,
- les ongles,
- et les vaisseaux sanguins.
Situé dans la matrice extracellulaire, le collagène confère résistance, élasticité et flexibilité à ces tissus.
Cependant, la capacité du corps à produire du collagène diminue naturellement avec l’âge, réduisant d’environ 1,5 % chaque année dès la vingtaine. Cette baisse de production peut avoir des impacts visibles et progressifs sur le corps :
- La peau devient moins élastique et robuste, marquée par des rides et plus sujette aux changements physiques comme la cellulite et les vergetures.
- Les articulations s’affaiblissent, les cartilages s’amincissent, entraînant des douleurs articulaires lors du repos ou de l’effort.
- Les cheveux et les ongles deviennent plus fragiles et cassants.
- La fragilité augmente également pour les muscles et les os, exposant à un risque accru de blessures.
Pour pallier ces désagréments et favoriser le bien-être général, il est nécessaire de compléter nos apports en collagène. Ceci est d’autant plus vrai lorsque l’alimentation moderne ne suffit pas à couvrir les besoins de l’organisme en cette protéine vitale. Heureusement, il existe des méthodes pour favoriser la production de collagène à la maison. Elles offrent des solutions pratiques et accessibles.
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Tout savoir pour bien choisir son collagène pour l’arthrose
Ces astuces maison sont parfaites pour enrichir naturellement votre alimentation et prendre soin de votre peau. Mais lorsqu’il s’agit des articulations, et plus encore en cas de douleurs liées à l’âge ou à l’usure, la question change de dimension.
Le simple fait de miser sur un bouillon ou un masque ne suffit plus, il faut une stratégie plus précise, pensée pour soutenir les cartilages et réduire l’inconfort quotidien. Si le but est de garder des articulations souples et résistantes, l’enjeu est de bien choisir son collagène pour l’arthrose, surtout quand le cartilage commence à fatiguer.
Les détails qui comptent pour vos articulations
Avant d’ajouter un complément alimentaire à votre routine, demandez-vous quel est son vrai rôle. Pour la peau, le collagène de type I reste le plus populaire. Mais pour des articulations sensibles, c’est le type II, présent notamment dans certains compléments issus du poulet, qui se démarque. Son intérêt ? Il agit directement sur le cartilage et participe à ralentir la dégradation liée à l’arthrose.
Dans votre quête du complément alimentaire au collagène idéal pour l’arthrose, étudiez aussi l’assimilation. Notez en effet que les peptides de collagène hydrolysés sont fragmentés en petites chaînes d’acides aminés, ce qui facilite leur passage dans le sang. Des travaux scientifiques montrent d’ailleurs qu’une partie de ces peptides se retrouve dans le liquide synovial — celui qui lubrifie vos articulations. Bien absorbé, le collagène n’est donc pas qu’un supplément “beauté”, il représente une véritable brique de construction pour vos genoux et vos hanches.
Soyez aussi attentif aux dosages. Les études évoquent souvent une fourchette de 5 à 10 g par jour pour observer un effet réel. En dessous, l’impact reste limité ; au-dessus, ce n’est pas forcément plus efficace, mais cela devient plus coûteux. Vérifiez enfin les mentions de pureté, la traçabilité des matières premières et la présence éventuelle d’allergènes.






